La vie à la 113 de 1964 à 1966

Deux années à la 113, de 1964 à 1966

La brigade rassemblée autour de l'Adjudant Delamarre
41 ans plus tard!...
La photo de famille
Le 9/12/2015...
La musique adoucit les meurs...
Un moment de détente après le défilé...	De G à D au premier rang: G Beaudoin, D Schwab, J Chataigneau, J M Vaginay, M Mars, B Delaire Au dessus: M Joulin, G Royer, S Merlin
Dans un parc à Issoire...	D Schwab, J M Vaginay, M Mars, B Delaire
	Une sortie à la campagne Samuel Merlin au balcon de la 113

C'était un exercice...

Un exercice de combat, organisé fin mars 1965, laissera un souvenir marquant à ses acteurs en se terminant par l'incendie d'une grange. Tout avait pourtant bien commencé. En effet, en début de soirée, quelques 170 élèves arrivent à la Chapelle-Marcouze, petit village de montagne du canton d'Ardes-sur-Couze, pour y passer la nuit avant de participer, dès le lendemain, à un exercice de combat sur un thème de défense opérationnelle du territoire. Cinq brigades, aux ordres du Capitaine Rhenter, ont pour mission de rechercher et détruire un groupe de rebelles localisé dans la région de Trémoulène. Ceux-ci sont figurés par 27 élèves commandés par le Lieutenant Blanc et portent, tracé à la craie sur leur uniforme, une lettre et un chiffre que la troupe de manoeuvre doit pouvoir annoncer pour que le porteur soit considéré comme neutralisé.
Favorisé par un temps radieux, l'exercice se déroule parfaitement et les élèves rejoignent Dauzat sur Vodable où ils doivent se regrouper pour 13 heures. Force est alors de constater que quelques "rebelles" non-capturés ont connu des problèmes topographiques et se sont égarés dans les bois environnants.

Selon le plan prévu, des fusées sont alors lancées pour leur permettre de se repérer. Malheureusement l'une d'entre elles atterrît sur le toit en chaume d'une grange provoquant un début d'incendie. Cadres et élèves perçoivent immédiatement le danger, danger aggravé par le fait que 75% des maisons du village sont également couvertes de chaume. Sans attendre l'arrivée des pompiers de la commune , ils attaquent l'incendie en faisant la chaîne avec des seaux d'eau. L'un d'eux, armé d'un extincteur, essaie d'éteindre le feu en montant sur le toit ... qui s'écroule sous son poids. Sa chute est heureusement amortie par le foin entreposé dans la grange, mais dès lors le sinistre prend de plus grandes proportions et les sapeurs-pompiers de la commune doivent appeler en renfort leurs collègues de Saint-Germain-Lembron et d'Ardes-sur-Couze .
Finalement, les soldats du feu durent se borner à protéger le reste du village et ne purent sauver la grange qui bien des années après continuera à alimenter les conversations du Groupe 11...

(extrait de Issoire Actualité N°25)