insigne AET
Raymond CAMPAMA

      

Raymond CAMPAMA: 1948 - 1982

Quelques documents que Raymond avait conservés.

Raymond CAMPAMA
Il y a plus de 25 ans déjà (le 28/09/82), Raymond nous quittait, brutalement, emporté en quelques jours d'une septicémie foudroyante. Il avait 34 ans.
    Né le 10/04/1948 à Fès au Maroc il regagna la France avec sa famille en 1956 pour s'installer à St Pierre le Vieux (Saône et Loire).
    Il entra à l'EMP d'AUTUN en 1959 et suivit la scolarité de la classe de 6° à la 3° avant de nous rejoindre à l'EETAT.
    Après Issoire Raymond alla au 56° CLRM à Haguenau puis à Djibouti jusqu'à la fin de son contrat, en septembre 1971. Pendant près de deux ans il travailla dans une entreprise privée avant d'être embauché au CM115 de Thorée-les-Pins (Sarthe). Il y travailla jusqu'à son décès brutal.
André SALOMEZ son camarade de brigade lui adressera un message en conclusion de cette page.
   

Début de la vie militaire: l'EMP d'AUTUN de 1959 à 1964.

AUTUN
AUTUN AUTUN
Une vue aérienne de l'EMP d'AUTUN et une cour intérieure

La lettre du Commandant de l'EMP

Lettre

4 octobre 1964, arrivée à l'EETAT d'ISSOIRE à la brigade 121.

la brigade 121
Au 1ier rang de G à D: mono: Chades, Bouget, Varlot, Guillou, Lequeutre, Lefevre, Seguin, Porcher, Leclerc, Adjt/C Cautard
Au 2ième rang de G à D: Dardan, Portelli,Quelen, Marsal, Bourgeois, Tanguy, Chaussounet , Bonnardot
Au 3ième rang de G à D:Fusellier, Billon, Raymond, Leydier, Deslandes, Dusouich, Bleusez
Au 4ième rang de G à D: Cosme, Lecart, Veyssieres, Pellereau, Flohic, Salomez
issoiriens de la 121 Issoiriens de la 121
De G à d:(1) Raymond, M Billon, P Guillou, G Dusouich, A Deslandes, G Bonnardot. --- (2) M Billon, Raymond et P Guillou.

Voyage d'études en Lorraine avec le groupe 12, en juin 1965

Le fort de DOUAUMONT
Détails de DOUAUMONT
Le Groupe 12 lors de la remise de la gerbe à l'ossuaire du Douaumont à Verdun

3ième année: Issoire puis Verdun...

Carte d'identité militaire
La carte d'identité militaire signée du Colonel Michel en décembre 1966
Le CS1 le CS2
Les deux certificats de spécialités obtenus à l'issue de la première partie de la 3ième année à Issoire

Verdun: une photo de groupe (la 1/2 de la seconde vague des issoiriens)

Verdun 2° promo
Section DUVAL
Une partie de la section du lieutenant DUVAL à VERDUN:
En haut de g à d: Laliaux (131), M Flohic (121), Dhainaut (112), Thomas (112)
En dessous: Goacolou (131), Sangleboeuf (111), Zacharewicz (131), Borthaire (111), Auguste (111)
En dessous: JP Druilhe (131), Raymond, Nihouarn (114), Tanguy (121), Castelli (111)
En dessous: Lefevre (121), Kislaire (131), Portelli (121), Hochard (112), Gallon (131)
En bas: Leclerc (121), Mourier (124), Picard (113), Jegou (111), Porcher (121)

A Djibouti en 1969

Raymond à Djibouti
Moment de détente dans ce décor montagneux...

Retour à la vie civile en octobre 1971

Raymond et son chien à la pêche
Les deux passions de Raymond: Les chiens et la pêche, pendant ses vacances il y consacrait des journées entières.

Mariage en 1974

Mariage avec Martine
Mariage avec Martine Au Lude (Sarthe) en juillet 74

André SALOMEZ

Le mot d'André SALOMEZ

   Bonjour Raymond, Gilbert, de la 114, m’a demandé d’écrire un petit mot sur toi. J’avoue que j’ai hésité. Il n’est pas facile de parler d’un vieux copain que j’ai perdu de vue depuis quarante ans… Pourtant quand je cherche dans ma mémoire, tu es présent pour chaque jour que j’ai vécu à Issoire durant les deux premières années.
   Je me souviens d’un gars gentil, un peu timide même assez réservé avec qui j’ai partagé tant de choses…Toi qui m’avais convaincu que pour bronzer il suffisait de se mettre au soleil et d’attendre… Allongés sur l’herbe, nous avons passés quelques week-ends d’été à mettre en pratique ce principe. Nous bavardions avec la bonne humeur qui caractérisait les grands gosses que nous étions, pendant que les UV faisaient leur œuvre. Le problème c’est, qu’entre ma peau de Ch’ti et la tienne de Pied Noir marocain, il y avait une différence de taille… les cloques ! Hé oui, Raymond, combien de fois, a-t-on “cramé” ensemble sous le soleil auvergnat ? Et le nombre de balades Clermontoise ?
   Quand nous partions, à deux, passer le week-end à Clermont-Ferrand. On y en a vécu des dizaines de nuits blanches. Adeptes du Martini Gin (parfois un peu trop), on écumait la ville en cherchant d’éventuelles copines. On ne devait pas être doués (et trop timides sans doute), contrairement à PELLEREAU et “sa bande” qui nous narraient leurs exploits, car si mes souvenirs sont bons, nous sommes toujours revenus bredouilles…
   Une fois un « Vous n’êtes pas d’Issoire ? » nous a sorti de notre torpeur dans le train. Je me souviens avoir ouvert l’œil et vu une dame âgée réitérer sa demande à deux gamins en uniforme, à moitié endormis. « Si madame… » « Descendez vite, vous êtes arrivés… » Merci madame l’inconnue, grâce à vous on a échappé à pas mal d’heures de colle…
   Mes souvenirs me font mal, d’un coup… J’ai appris Raymond, seulement en novembre dernier, que tu nous avais quitté depuis de nombreuses années. Cela m’a fait un sacré choc. Le décès de Marcel aussi, d’ailleurs. Je n’ai pu m’empêcher de m’en vouloir parce que, s’étant perdus de vu après les affectations dans nos régiments, je n’ai pas cherché, par négligence, à garder un contact avec toi. Tu étais dans un coin de ma mémoire et je me disais qu’on se reverrait bien un jour… Le destin, malheureusement, en a voulu autrement. Ton souvenir ne m’a jamais quitté et ne me quittera jamais Raymond.
À un de ces jours, peut-être…
André

Raymond en 1982
La dernière photographie de Raymond en août 1982

Merci à Georges CAMPAMA et à sa famille pour les documents de cette page.