Quels bons moments LA MUSIQUE ! L'A/C Martray, on ne peut pas oublier ce personnage impressionnant, l' écorce était dure mais le coeur bien tendre. Avec Marco RABAL on est passé le voir chez lui en nov 2006, il avait oublié beaucoup de choses mais il était content , on a parlé musique et on a trinqué. Et puis il est parti au paradis des musiciens, st Pierre y va râler j'en suis sûr: Quand avec le doigté qu'on lui connaît il va faire tomber la cendre de sa gitane maïs, mal allumée, sur la moquette du paradis !
Merci de me faire part du décès de notre chef de musique, j'étais de la 7 et j'étais à la musique , notre chef était exigent et rigoureux et à la fois notre bon père de famille, que de souvenirs ...
A l'heure ou je recherche les anciens de la 7 et plus particulièrement de la 223 pour marquer en 2009 nos 40 ans d'entrée à l'ECOLE tous ces souvenirs s'accélèrent dans ma tête.
Je possède bien sûr quelques photos de la musique et je suis à la recherche d'autres souvenirs de cette époque. Je vais faire suivre ce message à d'autres musiciens retrouvés.
Dommage, j'ai lu ce message trop tard et Issoire est un peu loin de PAU .
Amitié à tous les anciens et bien des choses à tous .
Pascal RENAUD
Effectivement, l'A/C MARTRAY était de ceux qui ont marqu és nos premiers pas dans la vie militaire (au même titre que d'autres: comme l'A/C ISAAC ,le Cdt D'HOSPITAL , l'A/C LUCAS et je dois malheureusement en oublier).
Mérienne (5ième )
J' étais clarinette durant tout mon séjour à la 6º promo (moins les 6 mois à saint-maixent, bien sûr). je garde un très bon souvenir de l'A/C MARTRAY , de son éternel mégot aux lèvres, de ses "connard" adressés aux maladroits de la partition et de sa petite fille qu'il couvait beaucoup (à l'époque elle devait avoir 5 ou 6 ans); beaucoup de souvenirs de prestations : match de rugby à Clermont Ferrand (on avait dû apprendre le god save the queen) et dans beaucoup de villages et même d' églises !!! toute une époque, restent les souvenirs. Condoléances à son épouse et à sa "petite" fille.
Je viens de visiter le site sur la 2ème promotion.
J'y apprends avec tristesse le décès de l'ADC Martray.
Elève de la 5ème Promotion, Brigade 232, j'étais aussi à la musique
pendant 2 ans et demi. Jusqu'au départ à St Maixent.
Un sacré bohomme "LE FAF" ! D'où lui venait ce surnom ? Je ne saurais le dire.
Ce dont je me souviens c'est : " Quel est le connard ?" lorsqu'il entendait une fausse note.
Thiers et la musique de l'Air ! Billom ! Sainte Cécile !
Souvenirs. Souvenirs.
J'ai donc ouvert la boite aux souvenirs pour en extirper deux photos que
je date de 1968 pour la première. Je pense qu'il s'agit du 11/11/1968.
La seconde doit dater de janvier 1970, mais je n'en suis pas certain du
tout. Il s'agissait d'un match de Rugby qui se déroulait à Clermont
Ferrand. Je pense qu'il s'agissait d'un France Angleterre. Mes souvenirs
de l'év énement sont assez vagues. Je crois me souvenir que ce match
devait se dérouler à Paris, puis pour une raison que j'ignore (peut être
le mauvais temps) il s'est déroulé à Clermont. Nous avions dû apprendre
le "Gode Save The Queen" en urgence.
Peut être le souvenir collectif apportera quelques explications.
J' étais clairon de la 10 et j'ai fait un bout de chemin avec lui.
Mes condoléances à tous ceux qui l'aimaient ou l'appréciaient.
Je garde un excellent souvenir de l'adjudant chef qui mettait beaucoup de rigueur
dans son commandement musical.
les moments passés sous ses ordres permettaient un peu de se défouler de tout le reste.
Les anges auront ils des guêtres pour l'honorer? s'il quelqu'un a des images de la musique,
ce serait chouette de les partager sur le site. merci.
amitiés à tous ,
Christophe
J' étais également clairon, mais de la 2ème promo.
J'ai moi aussi, comme tous les membres de la musique de toutes les promos qui l'ont connu,
des souvenirs inoubliables de ce chef de musique hors pair.
J'aimerai bien revoir des photos de la musique de l'EETAT entre 64 et 66, et plus particulièrement de la fanfare.
Amitiés à tous
Notre chef de" famille" de la musique nous a quittés. Comme tout le monde cela m'a touché.
Je l'avais retrouvé surpris et heureux pour ma part, lors de ma prise de contact à mon affectation en 80 à l' école.
Je voudrai saluer sa mémoire et témoigner de situations ou anecdotes qui me sont restées.
Lors des "répètes" s'il faisait chaud il lui arrivait d'ouvrir la veste mettant bien en vue sa paire de bretelles;
il le justifiait très pertinemment en disant que "la ceinture c'est pour la tenue, mais les bretelles c'est pour tenir le pantalon!
A part cela car il y a d'autres témoignages, souvenons-nous de notre prestation à Clermont-Fd pour la 1ere de "PARIS -BRULE T'IL? "
D'un lever de rideau pour la musique de l'armée de l'air. Je me souviens aussi de notre journée à BILLOM. Les commerçants auxquels on proposait des billets de tombola revoyaient en nous leurs anciens de l' école d'enfants de troupe avec leur chef de musique "Emotions !"
Souvenons-nous aussi de notre "statut"; nous avions une carte de priorité pour passer au self et c'était justifié car répétitions, astiquage des instruments sous la bienveillance de L'A.C. MARTRAY qui lui aussi était disponible c'est je pense méritoire pour lui bien sℵr, mais aussi pour sa famille.
Il faut se rappeler aussi que nous avions quelques contraintes récurantes comme par ex. le lever des couleurs le matin de bonne heure, il fallait bien laisser au chaud l'embouchure dans la poche sinon bonjour les canards et les lèvres!
Je voudrai finir en rapportant un fait pour le moins atypique, nous étions à la Fontaine Du Berger pour une s éance de tir. Il était, je pense, d'usage de sonner au clairon avant l'ouverture du feu sur la butte où est hissé le fanion rouge.
J'avais dû faire quelque chose de déplaisant et l'encadrement m'en a donné la mission, mais au sommet du mont (Pariou je crois). Pour y grimper il n'y a que des traces de chevrier bref des pavasses parfois je montais 1m. et je dégringolais de 2. Arrivé là haut, c'était beau! Et j'ai claironné aux 4 points cardinaux, ceci est un souvenir très marquant, heureusement que je n'ai pas glissé dans le cratère! Cette escapade a bien durée 3 ou 4 heures et en solo.
A mon retour ils m'ont offert (j'imagine soulagés ) à boire et à manger mais les tirs étaient terminés.
En conclusion, et je reviens à l'essentiel, j'ai beaucoup de souvenirs joyeux. Par exemple le car qui nous transportait pour une prestation était tomb é en panne en pleine campagne, non loin d'un cerisier garni à souhait, avec autorisations et des chefs et du propri étaire nous l'avons envahi, remplissant et nos estomacs et nos bérets (tachés à l'intérieur).
Maintenant je suis plutôt musicien de cœur et à chaque St Cécile j'avais une pensée pour les musiciens et le souvenir de l'aubade que l'on faisait au Cdt de l' école, maintenant pour moi ce jour sera aussi le souvenir du Maj. MARTRAY.
A sa famille je voudrai exprimer ma tristesse et présenter mes très sincères condoléances.
Merci à vous tous, les issoiriens, pour votre contribution à la réalisation de cette page: - Lionel Trégarot, Richard Auguste, Pascal Renaud, Serge Merienne, Michel Praud Jean François Herskowicz, Christophe Devergranne, Joël Garnier, Rémy Perrot Christian Duchesne, Michel Sutto, Bernard Delaire, Patrick Boite et Yves Donet pour "les Dragons de Noailles" qu'on a tous encore en mémoire!...
Côté encadrement, le chef de musique, l'adjudant Boulé, a passé sa baguette au chef Marty, un brillant et puissant trompettiste. Passionné par son art, la fanfare et la clique ne lui suffisant pas, il va mettre sur pied un orchestre de variétés avec une douzaine de ses meilleurs éléments. Marty me sollicite pour décorer les pupitres. Féru de dessins animés, je choisis les personnages de Walt Disney en essayant de rapprocher Pluto, Donald et Mickey, etc., des instrumentistes qui se trouvent derrière, sans r éussir vraiment l'association. En peu de temps -ce qui nous épate-, cette jeune formation prend une dimension telle qu'elle ne tarde pas à exporter ses paso doble, rumbas et mambos hors de nos murs et, en fin d'année, hors des frontières.
Élève bien sûr de Charles Martray et trompettiste (toujours en activité musicale)
ayant fait partie des philibert's boys.
Félicitations pour la richesse de ce site et des documents
se rapportant à Charles avec qui j'étais resté en contact fréquent.
Nous avons honoré sa mémoire en mai à Beaumont où il est inhumé et à Billom chez nôtre ami Gildas Pinel avec
quelques anciens musiciens de cette glorieuse époque!
J'ai beaucoup pratiqué avec lui et ensuite à diverses occasions; étant ancien radiologue militaire, je l'ai même eu comme patient à l'hôpital Desgenettes de Lyon.
Encore merci des t émoignages et des photos.
À bientôt.
Ps: Le surnom de FAF vient de FAFNER qui est un dragon dans la mythologie germanique; cqfd pour Charles Martray!!
On aurait sûrement tous plein d'anecdotes à raconter, mais une particulièrement me revient souvent Alors que l'on se fabriquait une TRADITION avec les premières promos, nous sommes allés accompagner à la gare la 1ère qui nous quittait pour les congés d'été et les affectations. Il ne restait plus grand monde dans la musique et certains parmi nous avaient même pour l'occasion pris un autre instrument, car certains pupitres étaient vides. Et là devant la gare, une dernière fois pour la 1ère promo, ce qui restait de la musique s'est déchaîné, pendant que l'AC MARTRAY battait la mesure avec des larmes qui coulaient. J'étais trompette au 1er rang.
C' était le même que l'on s'amusait à titiller de temps en temps. Lorsque nous étions en visite dans une autre ville pour une manifestation quelconque, en général on déjeunait très bien le midi. Il n'était pas contre, que l'on boive un petit coup... juste ce qu'il faut pour faire vibrer nos instruments. Et plus détendus on s'amusait à lier 1 note ou 2. Alors là comme si on l'avait piqué il se retournait d'un coup, s'il le pouvait remontait la batterie et arrivait à la hauteur d'où était parti ce son... qui n'avait rien de militaire! Et lançait chaque fois en nous fusillant de son regard noir: "Quel est le connard!"
Et puis il y en aurait encore bien d'autres... comme l'aubade devant la maison du colonel à 5h30_6h00 en rentrant des perms de fin d'année, dans le froid, les pistons qui gelaient et le super petit déjeuner qui suivait. Non on ne l'oubliera pas
Bonjour à tous et à l'année prochaine!