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Un issoirien historien: Michel LEGAT |
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Les carrières professionnelles des issoiriens sont d'une grande diversité,
quelquefois très éloignées de celle de technicien auquel l'enseignement
initial les prédestinait.
Celle de Michel LEGAT en est une très bonne illustration:
peu attiré par la technique, ne se sentant pas "militaire", il a su rebondir de belle manière.
Mais il ne renie pas pour autant ses "racines" issoiriennes ; "Je reste aussi fier d'être passé par cette école que le serait un Anglais d'avoir fait Oxford". Parcourons ensemble cette page web... Transmettre un message personnel à notre camarade Michel Legat |
"Pendant que j'étais militaire , j'ai poursuivi mes études classiques par correspondance. J'ai passé un concours pour entrer dans la police . J'en suis sorti comme inspecteur divisionnaire (on dit commandant maintenant , ça a perdu de son charme) après une trentaine d'années de police judiciaire."
"Il y a une (hum) ... zaine d'années, j'ai même écrit un polar à connotation historique qui m'a valu le prix du quai des orfèvres. (NDLR: "Razzia sur l'antique" " paru à la fin de l'année 1991 mais portant le label 1992) J'avais la matière première sous la main, je travaillais alors à l'office central pour la répression du vol des objets d'art. Je puis donc affirmer que le fonds des deux histoires (ou Histoire) qui s'entrecroisent est véridique."
"Concernant précisément le prix du Quai, comme beaucoup dans mon genre, nous en sommes réduits à faire les bouquinistes pour tenter de retrouver nos propres ouvrages!... "
"On garde toujours deux ou trois exemplaires pour la postérité ("fichtre, regarde le pépé à quoi il passait son temps !"), mais pas mieux, puisque c'est fait pour être vendu ! "
"On trouve rarement en occasion "Razzia sur l'antique". Pourquoi ? Même les bouquinistes se le demandent. Peut-être en raison de l'intérêt historique et du mystère jamais élucidé qui sert de toile de fond ? "
"Pour le trouver à heure actuelle, c'est assez difficile. Le titre est épuisé chez l’éditeur, il faut se rabattre sur les bouquinistes. Ils me disent d’ailleurs, lorsque je cours après mon bébé si l’on me sollicite un exemplaire, que je ne suis pas le seul à en faire autant. Alors, longue vie aux libraires en vieux bouquins puisqu’ils font le bonheur des lecteurs comme des auteurs !"
"Ce livre a été l'objet de plein d'à-côtés tout à fait amusants... On en reparlera pour le plaisir."
"Tu liras, mon cher Gilbert, la vie d'un flic sur le terrain, car c'est en fait très autobiographique; mes collègues s'y sont d'ailleurs bien retrouvés."
"Pourquoi Louis-Marie Brézac ? "Ah la question !... J'avais fait le choix d'un pseudo car j'étais en activité. Autre explication: Louis-Marie est le prénom de mon grand père paternel et Brézac le nom de l'un de mes aïeux auquel je suis très attaché. C’était un… Chouan de 1793 !"
A lire: un article de la presse locale (fichier pdf de 2.4 Mo)"Passionné d'Histoire, j'ai approfondi mes connaissances durant ces années et maintenant je travaille chez un éditeur historique"
"J'ai écrit une biographie du général d'empire Bigarré, un gars de Belle-Ile , et réédité un paquet de souvenirs militaires de la révolution et de l'empire en les présentant, les annotant, etc..."
Visite du site de l'éditeur: Bernard Giovanangeli![]() |
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"En fait je n'ai passé qu'une année, celle de 64-65, au sein de la 2° promo. Cela a été dur pour moi et aussi pour les pauvres professeurs qui ont tant fait pour me faire assimiler la technique !
Aussi, j'ai repiqué ma première année et ai quitté à regret la brigade 127 pour la 213, l'année suivante."
"Je n'étais pas fait pour l'état militaire. Aussi, après les 5 années à purger, pfuittt... les voiles ! Mais Issoire n'a pas fait de moi un antimilitariste. Je n'ai jamais eu le sentiment, au contraire de ceux qui se disent tels, qu'à Issoire on ait voulu faire de nous de bons "boeufs"."
"On nous a, tout simplement, donné, en plus d'une instruction, un complément d'éducation, c'est tout à l'honneur de nos chefs qui ont été d'excellents pédagogues. Et c'est en cela que je dis que j'en garde le meilleur souvenir. Le dressage est parfois dur, c'est tout."
"Cette école a toujours une place dans mon coeur et j'ai toujours dit qu'elle avait été la meilleure école d'apprentissage de la vie , d'une qualité bien rare et qu'on pourrait souhaiter que beaucoup d'enfants l'aient connue."
"Les coups de poing sur le pif que m'a flanqués parfois le brave A/C Bastellica n'étaient pas toujours justifiés mais je ne lui en veux car, en contrepartie, il m'a fait connaître l'oeuvre de Marcel Pagnol ! Voilà de l'éducation !"
"Je reste aussi fier d'être passé par cette école que le serait un Anglais d'avoir fait Oxford"